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Premières réunions du groupe Archives de Lille 1

Compte-rendu de la rencontre du 5 septembre 2012

Présents : Jean Bourgain, Jacques Duveau, Nelly Hanoune, Joseph Losfeld, Jeanne Parreau, Marie-Thérèse Pourprix, Jean-Paul Rogel. Excusés : Pierre Louis, Henri Dubois

Séance de travail autour de l’archivage du papier, lundi16/09 à 14h 30, à l’ASA.

Joseph Losfeld informe le groupe de la préparation

  • d’un colloque le 27 novembre à l’initiative de Mr Pierre Mounier-Kuhn, historien des sciences, auquel participera l’ASA, destiné à récolter tout ce qui peut l’être concernant le développement de l’informatique à la Faculté des Sciences de Lille depuis ses débuts place Philippe Lebon en 1961.
  • du dépôt à l’ASA pendant l’été par le DGS, Mr Serniclay, de registres de compte-rendus de conseils d’administrations.

Nelly Hanoune et Jean-Paul Rogel relatent leur exploration en juillet dernier de salles du P1 contenant des documents venant du A3 : ils ont été fort impressionnés par la masse de documents + ou – classés qu’ils ont pu voir. S’en est suivi une discussion sur le rôle que l’ASA, dont notre groupe, peut jouer.

Un consensus semble se dessiner pour limiter le travail sur documents papier fait par le groupe, à ce qui concerne la Faculté des Sciences de Lille jusqu’à la constitution de ce
qui a été l’USTL = Lille 1 au moment de la définition, en application de la loi Faure de 1968, des trois universités lilloises, soit jusqu’à l’arrivée sur le campus des « sciences
humaines » : géographes, économistes, sociologues .

Concernant les années suivantes, ainsi que la période actuelle et future, le rôle de l’ASA serait plutôt d’entretenir la sensibilisation des collègues en activité, entamée à la faveur
du colloque de l’an dernier, sur la nécessité d’une gestion raisonnée et permanente des archives, au minimum par application des textes légaux sur les dépôts aux archives
départementales, dans l’idéal en organisant une conservation de documents (de tous types) pour que l’université dispose d’outils pour sa propre histoire.

Se profile ainsi un programme sans doute au long cours :

  • dans l’immédiat préparation avec le Président de Lille 1 d’un premier dépôt aux A.D. des documents très anciens sur la Faculté des Sciences actuellement confiés à l’ASA
  • recruter à l’ASA quelques bénévoles de plus pour notre groupe ; nous voyons l’utilité de
    • 1) continuer à rassembler, trier, archiver des documents papier sur la période de transition facultés – universités de Lille ;
    • 2) tant que nous sommes encore assez nombreux à pouvoir utiliser nos mémoires, travailler sur l’iconographie (reconnaissance de personnes, lieux, événements sur des images + ou – en vrac, puis classement, période 1950-2000 ) ;
    • 3) pour la même raison, nous attacher à récupérer le plus possible de « mémoire orale » pour cette même période.

Une esquisse, optimiste, d’un plan d’activités pour 2012-2013 :

  • 1) J. Parreau et M-T. Pourprix continuent, rejointes par N. Hanoune et J-P. Rogel et d’autres ( ?), le travail de bibliothèques
  • 2) J. Bourgain, H. Dubois et d’autres ( ?) s’attaquent à l’image. En particulier Jean s’étant vu confier après le décès de Claude Nodot les documents de son bureau
    récupérés par son épouse, entame un premier tri. Contacts sont pris avec les A.D. pour les principes de travail concernant les images.
  • 3) J. Duveau se propose de relancer le projet, caressé depuis un certain temps, de recueil de la mémoire orale en recherchant la collaboration des « professionnels » de l’entretien qui se rencontrent chez nos collègues sociologues.

Jeanne Parreau

Réunion du 12 septembre 2012 aux Archives départementales sur la conservation et le tri des photos.

Présents : Ophélie Gérard, assistante qualifiée de conservation, Pierre Pigoglio responsable de l’équipe chargée des photos et documents semblables aux AD, Jean Bourgain et Marie-Thérèse Pourprix de l’ASA. Excusées : Jeanne Parreau, Nelly Hanoune

Jean Bourgain expose son travail de récupération du travail de Claude Nodot (photos, diapos, VHS, cassettes, etc.). Les AD sont intéressées par ce fonds Nodot car son origine est crédible (situation administrative de Nodot) et il a été constitué par une seule personne (même avec des apports extérieurs) ce qui en assure la cohérence. Le problème de la propriété de ce fonds se pose par rapport à l’Université et la famille Nodot. Jean Bourgain pense que Madame Nodot et ses enfants accepteront sans problème. La lettre faite par Robert Gabillard donnant ses archives pourra servir d’exemple pour statuer sur cette passation.

Point de vue archivage.

Le scannage et la numérisation des photos et diapos ne sont pas souhaitables pour des raisons de difficulté de conservation des documents numérisés. L’idéal est, avant tout, de garder un lot de photos dans sa pochette (ou de diapo dans sa boîte) avec sur la pochette (ou la boîte) le nom de l’évènement, la date. Ne pas disperser les photos d’une même pochette. Les laisser ensemble. Faire des lots, chaque lot étiqueté correspondant à un évènement, Puis ranger, à l’intérieur du lot, les photos par ordre chronologique (par exemple), Puis séparer les photos couleur des photos noir et blanc du lot. On obtient deux lots. Faire ensuite une cotation (1,2,3,….) au dos de chaque photo dans chaque lot au crayon gris, gras (B). Sur une feuille excel, faire le commentaire de chaque photo numérotée (évènement, numéro, nom des personnes, date plus précise, etc.)
Pour les diapos, même processus, séparer les « kodakrome » (qui tiennent bien la couleur) de toutes les autres : kodak, agfa, etc.

Conservation

Il faut, suivant le type de document, une fois numéroté, le mettre dans un écrin adapté. Pour les photos papier, des enveloppes en polypropylène sont préconisées. Enveloppes au format A4 en général où on peut disposer de photos en recto-verso et en nombre suivant la dimension. Ces feuilles de classeur sont à acheter ou seront fournies par les AD. Pour les diapos, des boîtes spéciales vont être proposées par les AD.

Marie-Thérèse Pourprix